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Ors du coucher du Soleil au-dessus d'Avignon.
Depuis 25 ans, villes et villages résonnent des multiples scènes musicales improvisées dans les rues et sur les places pour le soir du solstice d'été, également nuit la plus courte de l'année.
Le beau et parfumé Magnolia en fleur, aux embruns délicat et doux que les promeneurs du Square Agricol Perdiguier aiment humer tranquillement loin de la rumeur étourdissante de la ville.
Vue sur le Palais des Papes depuis la rue du Vice Légat. Journée très chaude qui s'achève avec les cris des nombreuses hirondelles plongeant sur leurs proies, tandis que les gargouilles du Palais les épient. Les pierres exhalent la chaleur des longues journées tandis que les passants battent le pavé, rôdent dans les rues et le quartier historique, profitant de la douceur de la soirée et de rafraîchissants apéritifs partagés avec les uns et les autres sur les terrasses de café. La ville ne s'endort pas encore et goûte aux plaisirs des languides soirées d'été, en compagnie de la faune nocturne et des amoureux gourmands.
Vue sur Avignon depuis le Mont Andaon et le magnifique jardin de l'Abbaye Saint André. Journée très chaude où l'ombre des grands Pins Parasols, des oliviers et des tonnelles était très recherchée et appréciée. On a une vue plongeante sur la grande île verdoyante de la Barthelasse et la ville d'Avignon, qui en émerge et semble toucher le ciel bleu rempli d'air chaud. Le Mistral est endormi, seule, de temps à autre, une petite brise vient nous rafraîchir. C'est le temps de la sieste et de la réflexion dans un endroit agréable, calme et parfumé. Un jardin gracieux perché sur cette colline qui a vu naître la communauté et le village de ce côté du Rhône.
Journée orageuse aujourd'hui au-dessus d'Avignon et sur les bords du Rhône.
Sur la route, entre Avignon dans le Vaucluse et Aramon dans le Gard, séparées par le large Rhône. Ce chemin longe le fleuve, sur la digue qui le borde. Au loin, paraissant comme un mirage au-dessus de ces cailloux brûlants battus par la chaleur d'un après-midi, apparaît la cité d'Avignon. On reconnaît la masse architecturale du Palais des Papes et le clocher de Notre Dame des Doms, dressés dans l'air incandescent. Plus loin encore, à même le fond brumeux du ciel bleu, le gigantesque et tutélaire Mont Ventoux, culminant à 1912 m et dominant toute la Provence.
Dans le vieux village de Saint Rémy de Provence, lieu d'histoires et peuplé d'artistes comme le talentueux et torturé Vincent Van Gogh et qui vit naître en 1503 le célèbre Nostradamus. Le village magnifique, très apprécié des amoureux de la cuisine provençale et de ses savoureux produits comme l'huile d'olive des Baux de Provence, s'étale au bas des Alpilles. Tout proche, on peut s'émerveiller sur le site antique de Glanum, vestiges d'un important village gallo-romain.
Lumière chaude du Soleil frappant un mur bordant l'allée qui monte vers le Jardin des Doms. Lieu depuis lequel la vue est splendide et où naquit la ville d'Avignon. Un parfum de Renaissance s'échappe de ce petit coin de verdure où s'égarent des centaines de visiteurs tous les jours, venus retrouver l'histoire et la beauté de ces espaces.
Le très célèbre Pont d'Avignon ou Pont Saint-Bénezet qui relie les deux rives du Rhône, la cité papale à la cité royale de Villeneuvelez-Avignon.
On dirait qu'ils habitent cette tour et qu'ils scrutent l'horizon à la recherche d'improbables ennemis, mais ce ne sont que des visiteurs de notre siècle, perdus dans l'immense Palais des Papes. Ils ont gravi les marches pour profiter de la vue imprenable et grandiose sur tout le décor de la ville depuis ces terrasses élevées et les chemins de ronde. Les gargouilles sont là, accrochées aux parois du vaste édifice, veillant dessus depuis plusieurs centaines d'années, elles sont vaillantes, nobles, infatigables et superbes. Leur admirable silhouette jaillit des murs lesquels découpent leur coiffe en créneaux sur l'ample et limpide ciel bleu d'un mois de juin radieux et bien chaud.
Le long crépuscule laisse la place à la douce nuit gouvernée par la Lune, ici visible au-dessus de la place de l'Horloge. Celle-ci est peuplée de plusieurs cafés aux terrasses débordantes d'oisifs et amis alanguis. L'été s'empare peu à peu de la ville, les pierres brûlent encore alors qu'un petit vent frais se lève et nous rafraîchit. La place de l'Horloge est un des lieux les plus animés d'Avignon où touristes et habitants se retrouvent pour se détendre, se délasser et s'hydrater ou encore pour des spectacles de rue.
La belle façade rectangulaire datant de la Renaissance du Conservatoire de musique d'Avignon qui se découpe sur un superbe ciel bleu et exhibant, tel un immense blason, de remarquables bas-reliefs représentant, à gauche, un aigle et à droite, un dragon. Des griffons patientent sur le toit et guettent les visiteurs, et ils sont nombreux, des milliers chaque jour, se retrouvant sur cette immense place pour venir admirer le grandiose Palais des Papes, face à ce palais et tous les vestiges de ce passé médiéval et renaissance qui la borde. On a le vertige face à ces monuments très imposants et leur implacable beauté.
Du haut de la colline où un moulin affronte le vent, surplombant la plaine cultivée où brille le serpent d'eau du Rhone, on peut admirer le Fort de Boulbon et le village qui se déploie à ses pieds. Celui-ci borde la "Montagnette", vénérable par la beauté de son paysage, habillé d'un léger manteau toujours verdoyant de pins et de chêne kermés. L'ancien château domine cette féconde vallée et ouvre une voie vers la garrigue qui s'étend à perte de vue. Beauté saisissante d'un environnement sans cesse traversé par les hommes d'un côté et oublié, de l'autre. Nature incivilisée et culture domptée. Dialogue des hommes avec la terre, la pierre et le fleuve tracé dans l'histoire.
Point de vue d'une petite rue qui conduit à l'entrée de l'église Saint Pierre. Face à elle une maison se réchauffe et s'imprègne de Soleil. À l'arrière-plan, on aperçoit une partie du grand et massif Palais des Papes. Le clocher de l'église s'élance vers le ciel bleu alors que l'ancien palais écrase par ses dimensions toutes les maisons du quartier. Dialogue des pierres et du temps, les formes se superposent et se recomposent.
Dans la cour du Palais du Roure. Il fut commandé par le florentin Pierre Baroncelli en 1469, qui venait d'acquérir deux maisons et la taverne qui se trouvaient là et confia le chantier à un certain Antoine Collin qui a travaillé, entre autres, sur le magnifique "Petit Palais" de style Renaissance. Au début du XXe siècle, le poète et écrivain Fréderic Mistral, fervent médiateur de la culture provençale et conteur de sa mémoire, s'éprit de la superbe demeure et lui donna le nom de Palais du Roure ou Palais du Chêne. Jeanne de Flandreysy la racheta en 1918 et la sauva de l'oubli, y établissant "un foyer de culture méditerranéenne", repris plus tard par la ville.
Quand on emprunte la Rue Peyrollerie, on longe les très hauts et impressionnants murs sud de l'immense Palais des Papes, on se croirait presque en montagne, entouré par les rochers, sur un chemin escarpé, pavé et cabossé. Ou alors, dans une infractuosité entre deux falaises ... L'endroit est étonnant et d'une très grande beauté. Ci-dessus, le clocher de l'église Saint - Pierre, se glisse et se hisse dans un ciel d'un bleu lavé par les vents violents qui soufflent depuis plusieurs jours, de part et d'autre, les bâtiments imitent la pierre et les rochers sur lesquels ils se sont accrochés, inébranlables et imprenables. Le bleu s'empare du paysage et les pierres se font face, poursuivent leur dialogue depuis plusieurs centaines d'années. Lumière de Provence et maisons élevées dans la forêt des rochers, des clochers et des tours.
Quand on se promène dans la longue et rectiligne Rue de la République, on ne peut s'empêcher de remarquer un magnifique bâtiment baroque. Nous voyons ici une partie de la façade et du mur sud de ce qui était autrefois la chapelle du collège des Jésuites, construite en 1620 et qui est devenue, aujourd'hui, le beau Musée Lapidaire qui expose la collection d'Art Antique du Musée Calvet, dans une ambiance joyeuse de salle des trésors d'un archéologue passionné. Remarquable édifice, qui n'est pas sans évoquer la Rome Baroque, qui reçoit la lumière chaude du Soleil les fins d'après-midi.